Patrice Faubert

Des Monte Verità, passé, présent, futur

Chaque
Nouvelle connaissance
Nous renvoyant
Forcément, à une nouvelle ignorance
Comme
Des vibrations d'une toile d'araignée
De la toile cosmique
Comme
Des filaments galactiques
Du sperme
Transformisme des ovules
Des ovules
Transformisme du sperme
Vibration des poussières
Création des univers
Toute une anthropométrie
De la connaissance
Toute une anthropométrie
De l'ignorance
Et aussi, hélas, l'anthropométrie policière
Empreintes digitales, du papillaire
Du Alphonse Bertillon, du Edmond Locard
De l'origine de la police scientifique
De la police technique
En début jusqu'au portrait-robot génétique
Jusqu'en parentèle, du tueur en série, énigmatique
Quadrillage de toute scène de crime
Mais aussi, toute liberté, on l'élimine
Voilà bien une vilaine rapine !
Tout gouvernement
Est une police de la pensée
Avec des merdias en publicité
Ce que l'on peut faire
Ce que l'on ne peut pas faire
Un permis pour cela
Un permis pour ceci
Et avec confinement
Et sans confinement
Et ainsi, la caravane du capital, passe, voilà
Tout ceci avec une certaine dextérité
Car il s'agit de tout faire digérer
Du génocide, de l'écocide, et toutes les atrocités
Et nous n'avons pas
N'est-ce pas ?
Comme notre obligé le moineau
Des oiseaux, pas le plus sot
Avec son gastrolithe
Nous, animaux humains, c'est le mensonge qui l'imite
Pour pouvoir, ainsi, tout avaler
Pour pouvoir tout vomir, tout expectorer
Une société entière
D'un monde totalitaire et réactionnaire
Du milieu fermé ou du milieu ouvert
Donc
Un monde dyslexique
Un monde dyscalculique
Un monde dysphasique
Donc
Des conflits, des guerres, de l'agressivité, du terrorisé
Chez l'enfant, cela peut se traiter
Chez l'enfant cela peut se corriger
Mais c'est plus difficultueux avec la société !
Tant de choses affreuses qui furent scotomisées
Encore plus que la pornographie sodomisée
Comme une terreur jamais assumée
De toute une Irlande arriérée
De jeunes filles mères
Exilées, humiliées, abusées, maltraitées, ignorées
De cette Irlande si catholique
Aux nonnes en cruauté frénétique
De certaines de ces nonnes
Si fascisantes et si connes
Et de très jeunes femmes
Aux seins gorgés de lait
Et à personne cela ne servait
J'imagine tout ce lait dans mon gosier
Ce à quoi je rêvais, idiotement gâché
Car même leurs nouveaux-nés
Leur étant arrachés, de ce lait, ils furent privés
Mais de part une éducation de débilité
La plupart des femmes ne savent même pas se masturber
La plupart des femmes n'aiment pas se masturber
Quand à boire les jus de cette propriété privée
L'on ne peut qu'en rêver
Mais plus sérieusement
La dégueulasserie humaine est à chier
Certes, ouf
Tout n'est pas plouf
L'espoir du passé
Monte Verità, fameuse communauté
Début du siècle dernier
Des anarchistes, des végétariennes et des végétariens
Enfants, femmes, hommes, la main dans la main
D'ailleurs, feu Bakounine
Dans cette région de Suisse, y vint, reprendre bonne mine
Et donc, d'autres gens, mais là, plus tard, à Monte Verità
Avec des bains de soleil
Avec des bains d'air au sans pareil
Du naturisme, du nudisme
Du primitif socialisme !
Avec du végétarisme, du sensualisme
Plus de propriété privée
Oui, vraiment
Et se conjuguant à tous les temps
Du système planétaire
Du système solaire
De la planète Terre
D'autres univers
Du parallèle ou du pas parallèle
Tout a déjà existé
Tout existe déjà
Tout existera
D'une façon l'autre, voilà
Voilà bien mon ratiocinement, mon dada !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
 

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Published on e-Stories.org on 16.02.2021.

 
 

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