Patrice Faubert

Paraphysique du microcosme macrocosme

Le capitalisme
Comme les champignons
A son réseau mycélien, d'innombrables ramifications
Le champignon indispensable aux sols, arbres, forêts
Il est son sein, il est son bienfait
Ni vraiment de l'ordre des plantes ou des animaux
C'est un drôle de zigoto
Mais, nonobstant séparé des animaux, c'est à noter
Il y a environ un milliard d'années
Cependant
Aux animaux, le champignon est le plus apparenté
Par rapport aux plantes, il est un plus éloigné
C'est un règne bien à lui
C'est le règne des Fungi
Des nutriments, du carbone
Dynamique d'une ressource qui tonne
Pourtant, un biotope détruit
Par toutes les industries
Et
Les sept à huit milliards d'êtres humains
Qui sont pourtant dans le même bain
Polluent les mers, polluent la Terre
Ils et elles ne sont pas malins
En masse, ils et elles sont 160 fois moins lourds
Que les Fungi, qui sur la terre, courent !
Le champignon
A des noces secrètes
Qui à notre profonde ignorance, décrète
Et son fameux Phallus impudicus
Pour la pudibonderie, Satyre puant, drôle de gus
Bref, il est en symbiose
Sols, forêts, arbres, il est leur chose
Mais, même avec seulement
Deux degrés en plus, climatiquement
La mer pourrait tout envahir, tragiquement
Alors, avec largement plus de deux degrés
Fonte des glaciers, tout serait dévasté
Tout serait, tout sera, tout est
Déjà au présent, cela est un fait !
Notre mémoire sémantique
Des faits globaux est si étriquée
Si dévoyée et si engrammée/conditionnée
Par le capital
Et toutes les représentations du capital
Hommes et femmes politiques, VIP, VRP, syndicats, députés
Les voyageurs, représentants, placiers
Et autres artistes de la complicité
Que finalement, c'est la mémoire procédurale
Cette mémoire des automatismes
Comme conduire une voiture, adhérer aux divers fascismes
Pas besoin de penser
Là où tout est automatisé
Et notre mémoire perceptive
Le capital en est aussi la principale rive
Il y a tant de mémoires
Se construisant du matin au soir
Comme le fait de déglutir
600 à 2000 fois par jour
Y songer fait frémir
20 paires de muscles, autour
TOUT est un énorme travail
Vivre, c'est maille après maille
La paresse n'existe pas, c'est une invention
TOUT se contentant d'être
La compétition invente le paraître
L'intérêt personnel est une déformation
Comme le journalisme d'investigation
Au service du capital, la télévision
Un savoir-faire technique
Pour tout salir, au service du fric
Comme sur les banlieues, des gens méprisés
Du fait de leur précarité, de leur pauvreté
Et tous les reportages sont ainsi truqués !
La télévision, la radio, le cinéma
De la propagande, cela n'est que cela
De la reproduction des idées aliénées
Par la classe sociale dominante, tout est imposé
Nous allons à son école
L'école de la domination
Nous en sommes les diverses soumissions !
Sinon
Tout le monde
Baiserait avec tout le monde
En fonction des affinités, délicieuse ronde
Sinon
Tout le monde
Serait chez soi chez tout le monde
Sinon
TOUT serait à tout le monde
Sinon
Plus besoin de se rendre autour ou sur Mars
A la vraie vie, une odieuse farce
Comme l'expérience Mars 500
Six hommes en totale confinement
Dans des modules, 520 jours d'isolement
Dans la banlieue de Moscou
Expérimentation, pour prévoir tout
Et 40 minutes d'attente
Une réponse, comme dans l'espace, aucune détente
Mais tout essai physique ou psychologique
Hors l'espace n'est que philosophique
Mars et ses tempêtes de vent
150 km/ heure, poussières fines, c'est dément
Certes, une faible densité, donc, comme une légère brise
Et surtout, l'indicible, pour la matière grise
Tout cela
Pour une éventuelle mise en orbite en 2038
Se mettre en 4 ou en huit
Peut-être apercevoir le soleil bleu se couchant
Sur Terre, c'est le soleil rouge se couchant
Il y a tant de choses à faire
Sur notre propre planète Terre
Une vraie vie à nous offrir
Plus aucune guerre, ne plus nous détruire
TOUT est à  fiche par terre
D'autres comportements, la vie libertaire, la vie révolutionnaire
Et sans bouger de chez soi, un voyage permanent
Et tous les possibles, immédiatement !
Ainsi
Toutes les activités de production
Devant se mettre en gestion directe, en autogestion
Pour éviter
De se faire humilier ou bafouer
Comme feu l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay
Et le gouvernement faussement socialiste, avec ses méfaits
Avec les patrons, un même combat
Mettre les exploités au plus bas
Il ne faut plus aucun gouvernement
Il ne faut plus aucun patron
Toutes les richesses redistribuées équitablement
Au début, une à deux heures de travail par jour, une mutation
Une guerre des classes
Pour abolir vraiment toutes les classes
Et contre la répression des puissants
Les rendre justement, totalement, des impuissants
Grève générale expropriatrice et insurrectionnelle
Empêcher les bourgeoisies de se faire la belle
Et donc, prendre les armes là où elles se trouvent
Voilà ce que mon imagination, couve
Hélas, TOUT ou presque est sous contrôle
La tyrannie embauche tous les rôles !
Il n'y a plus même de dialogue social
Il n'y a que de la guerre sociale
Et du capital, tous les syndicats
Car le patronat et le syndicat, le même combat
Ne sont plus que le même affreux caca
Comme tout est caché
Dans des lieux sécurisés et imprenables
Le pouvoir est peureux et lamentable
A l'abri des pirates, tout est blindé
Comme dans le golfe de Guinée
La mondialisation n'est pas datée
De l'échange commercial, aussi dans le passé
Mais tout peut-être faillible
Il faut se jouer de l'infaillible !
Mais là, où TOUT est une marchandise
Aucune joie, aucun plaisir, quoiqu'on en dise
Même le lait, trait du sein des femmes
Le boire d'accord, le vendre, c'est cela le drame
230 ml, c'est 14 euros
Quand il est cent pour cent bio
C'est en Amérique du Nord
Par l'internet, tout se vend, et en partie, du corps
Et le boire à même le nichon
Serait encore plus cher, en cette fonction
Cela dit, moi, l'éternel nourrisson
Si c'était gratuité, de suite, je m'abonne au téton !
Plus sérieusement, en rapport aux autres
Ce qui caractérise tout individu, c'est l'isolement
Des images télévisées en sont le seul rapprochement
Il ne vit ou ne participe à rien, en ce qui concerne les autres, vraiment
Il ne s'irradie dans les autres, que spectaculairement
Le capital doit tout opposer, tout séparé, tout divisé, tout se faire jalouser
Le capital ne peut et ne sait fabriquer que de l'inhumanité
Le capital doit TOUT contrôler
C'est la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Pour toi, moi, eux, ils, elles
De la vie belle
De la vie poubelle
Au Japon, dans des laboratoires, les ondes cérébrales
Sont maintenant sur écoute, rien n'échappe au capital
Mettre les rêves en code
La police de la pensée, rode
Comme les algorithmes
De l'économique, du psychologique, du démographique
En somme, le calcul des probabilités
Pour les crimes et délits, théoriser
Et la prétention de les empêcher
De devancer leur réalité
Alors que le capitalisme étatique ou privé
Est une machine pour les engendrer
Il ne reste plus qu'à fuir dans l'imaginaire
De devenir un être lunaire
En attendant le monde libertaire, le monde révolutionnaire
Rêver à Rho Cassiopée
A des milliers d'années lumière, c'est loin de la planète Terre
L'étoile la plus lointaine, à l'oeil nu, de visibilité
Brillance d'un million de fois le soleil
Mais de principe physique, c'est toujours pareil
Sinon, c'est comme une fausse ombre
De la matière sombre
De l'énergie sombre !
 

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
 
 
 

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Published on e-Stories.org on 25.10.2015.

 
 

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