Patrice Faubert

De la matrilinéarité matriarcalisée

Le patriarcat
C'est l'horreur
Le patriarcat
C'est la terreur
Le patriarcat
C'est la guerre
Le patriarcat
C'est la propriété
Tout cela s'accordant très bien
Tout cela rimant très bien
Depuis la fin de la matrilinéarité
Qui aurait, très jadis, règne de milliers d'années
Puis, hélas
Vint la transmission
Non plus de la mère à la fille
Mais du père au fils
Cela n'est enseigné pratiquement nulle part
Ou alors toujours trop tard
Donc
Tant que l'on ne connaissait que la mère
Aucune arme, aucune propriété privée, aucune guerre
Mais voilà bien qui dérange
Tous les manuels scolaires
Et même certains savants réactionnaires
Aussi, toutes les traces de matrilinéarité
Furent, et d'année en année, au tout gommé
Cependant
Quelques traces peuvent encore subsister
Mais que des hommes commencent de contester
D'autres aussi, pouvant très bien s'en accommoder
Ainsi des Khasis en Inde
Ainsi des Moso en Chine
Ainsi des Makua du Mozambique
Ainsi des Minangkabaus d'Indonésie !
Là, au moins, le vagin a un juste prix
Et tout pénis est au défi
Tout un holding à cor et à cri
Mais déjà le matriarcat
Est une déviation ancienne de la matrilinéarité
Aucune guerre, aucune arme, aucune rivalité
Et ni matriarcat
Et ni patriarcat
Et donc ni vaginocrates
Et donc ni phallocrates
La transmission du séparé
Le séparé de la transmission
Rarement, du vrai partage, de l'égalité, de la solidarité
Comme le lichen, une symbiose
Algues et champignons
Des dizaines d'espèces en communication
De même
Il faudrait une osmose
Entre femmes et hommes
Surtout avec l'unicité qui cause
Comme aussi de chaque flocon de neige
Tous semblables, tous différents
Analogie avec le genre humain, c'est marrant
Une symétrie à six points
Feu ( 1596 - 1650 ) René Descartes y voyait huit points
Vapeur d'eau, de la poussière
Du fractal de la mathématique au moléculaire
Tout un landerneau qui besogne et qui erre !
Tout cela moins nocif
Que l'amiante où rien n'est inoffensif
Avec le cancer de la plèvre en suite
Tant de divers matériaux amiantés en fuite
En France
Des personnes en meurent chaque jour
Et le mésothélium qui court
Avec là encore tout un lobbying industriel
Quand le désamiantage se fait la belle
Et pour toute grave maladie
En France
Pour la réanimation, c'est sept lits
Pour cent mille personnes
Toute une logistique qui déconne
Malgré du cénacle et de l'afféterie
Propre au capital et à ses habits
Et donc, c'est dix lits
Pour cent mille personnes
En Espagne et en Angleterre
Mais avec l'Allemagne, c'est 24 lits
Cela est toujours trop peu
Cela est toujours très peu
Mais seule une autre société pourrait faire mieux
Plus de fusées
Mais des hôpitaux et du personnel pour bien soigner
Car pour un anesthésiste réanimateur
Onze ans de formation, les pendules à l'heure
Toute marchandise a son sapiteur
Vendre, louer, acheter, échanger, comme seules valeurs
Ainsi, en France, ce sont les filets de pêcheurs
Qui emprisonnent et noient les dauphins
Accidents ou pas, c'est très vilain
Et pour 80 pour cent de ces cétacés
Cela suffit, c'est assez
De mourir dans la terreur angoissée, très forte probabilité
Toute une production
D'agnotologie en circulation
Le savoir de tout pouvoir, de la rétention, de l'étatisation !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

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Published on e-Stories.org on 08.03.2021.

 
 

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