Patrice Faubert

Le communisme du capital

" Je redoute, je l'avoue, l'ambition du savant, mais je redoute plus encore l'ambition de l'ignorant. Il ne suffit pas, hélas, de ne pas savoir faire une chose pour ne pas la faire. "
 
Camillo Boito ( 1836 - 1914 ) Architecte et écrivain
 
Cent mille tonnes
De déchets radioactifs
Cela laisse la réflexion, aphone
Plastique, fûts radioactifs, c'est pas fictif
Les mers et océans sont nos poubelles
De nos actions pleines de fiel
Tout le monde le constate
En paroles, l'on se hâte
Mais rien n'est fait
Contre, jour après jour, nos méfaits
Du visage de l'humanité, si laid
Les guerres laissent des traces
Elle sont inscrites sur nos faces
Tout ce qui vit aujourd'hui
De toutes les guerres, est le produit
Nous sommes les rescapés
Des guerres et accidents du passé
Nulle part où s'isoler
Le bruit, partout, est généralisé
C'est le voisin de palier
C'est le transport en commun, surpeuplé
C'est le jardin en contiguïté
La tondeuse, les enfants qui crient
Les merguez qui puent, en train de griller
Ce qui est nocif à la santé
En pavillon ou dans un taudis
La vie aliénée pousse ses cris !
Ainsi, tout voisin du voisin, est ennemi
Comme dans le film ( 1976 ) " Le locataire "
De ( né en 1933 ) Roman Polanski, une paranoïa visionnaire
Je ne me lasse pas de le répéter
Les mouvements du monde, c'est notre cerveau incarné
Déjà, le savoir vivre est perdu
Nous vomissons toutes nos aberrations
Au centuple, tout nous est rendu
Et moi, je me mets nu au soleil
Où je le peux, dès que je le peux
Pas besoin d'argent, juste du temps
Comme en Allemagne
En France, c'est pas pareil !
Dès qu'on le fait, c'est possible castagne !
L'énergie solaire réchauffe le corps
Il faut en profiter, avant d'être mort
Pas besoin d'être forcément riche
Si, du regard des autres, l'on se fiche
Il suffit de trouver une bonne niche
Là où il fait beau et chaud
Les bourgeoisies riches ont des lots
Elles veulent en faire un territoire
Où aucun chômeur, aucun vagabond, ne peuvent boire
Et interdit de dormir sur la plage
Le soir, le fascisme vient vous faire son tapage !
Et moi qui chôme dans les livres
Depuis très très longtemps
Sans vouloir devenir un savant
Aujourd'hui, pour la pensée, il n'y a plus de vivres
Toutes les décennies sont répugnantes
De plus en plus jobardes, pas marrantes
En prison, du sexe guillotiné
Quand les mâles ou les femelles
Viennent à manquer, se développe l'homosexualité
Partout, l'environnement peut tout déterminer !
La plupart des animaux non-humains
Sont dans la bisexualité
En ce domaine, aucune normalité
Comme dans tout le reste, en vérité
Rien n'appartient à personne
Tout se contente d'être
La nature n'est ni mauvaise, ni bonne
Parfois, cela peut nous apparaître
Rarement, si nos idées sont faites
Car sur tout, nos idées sont toutes prêtes !
Ainsi, quand feu ( 1802 - 1885 ) Victor Hugo
Qui n'était pourtant pas idiot
Et qui dans sa période spirite
Tentait de faire tourner les tables
Pour retrouver feu ( 1824 - 1843 ) Léopoldine Hugo, sa fille noyée, si affable
Ainsi la Chine, qui à cette époque
Vers l'an 1850, avait des lieux d'aisance
Et toujours envahie, tant par les anglais
Et tant par les français
La Chine ne fut jamais envahissante
Le socialisme de caserne
Dans un seul pays, lui convenait bien
En dehors de chez soi, il n'y a rien
La communication en berne
Comme depuis tant d'années, chacun chez soi
Partout sur la Terre, chacun pour soi
Chaque être humain
Pourrait être tout à fait extraordinaire
Au lieu d'être tout à fait ordinaire
Chaque être humain
N'est donc jamais né
Chaque être humain
N'est donc jamais mort
Du rêve de la matière, il sort
Pour tant d'illusions
Sans cesse, nous nous agitons !
Tout est une signalisation
Tout est codé, réglé, enregistré, fiché
Du destin organisé, nous sommes les jouets
De sa matrice, nous sommes les faits
Nous sommes le mouvement quantique
A l'échelle de sa réglementation psychologique
Feu ( 1868 - 1944 ) Paul Otlet, une tête
Fut le vrai père théorique, du réseau de l'internet
Le monde est une galette
Les gros morceaux, pour les truands
De tous les gouvernements
Pour les populations, quelques miettes
Le monde est fichu
Mais ce qu'il en reste
La domination en fait fête
C'est la vérité toute nue !
Le capitalisme est internationaliste
En rugby, en football, dans les clubs, le professionnalisme
Des joueurs de tous les pays, le sportisme
Dans une même équipe, un même club, ô cynisme
Une moquerie retournée à la bêtise nationaliste !
L'argent n'a pas de patrie
L'argent n'a pas de parti
L'argent n'a pas de pays
C'est le communisme du capital
La solidarité des crapules, qui fait mal
Jamais de véritable révolution extérieure
Sans une véritable révolution intérieure
Se défaire de tout ce que l'on sait
Se détacher de tout ce que l'on a
Car, c'est tout ce qui nous emprisonne
Car, c'est tout ce qui nous empoisonne
Toutes les cultures sont bourgeoises
A nos vies, de haut, elle nous toisent !
 
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Published on e-Stories.org on 07.07.2016.

 
 

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