Patrice Faubert

La loi El connerie, et autre bradypsychie

Rien de nouveau sous le soleil
De chaque époque, tout différent, tout pareil
De la Germanie sous occupation romaine
La vie courante qui nous mène
Déjà, d'un siècle l'autre
Aucun n'est vraiment l'apôtre
Toujours, je suis l'autre
Et donc, déjà du chauffage par le sol
Des latrines collectives, une imagination folle
Il y a plus de deux mille ans, pour la modernité, pas de bol
Et puis aussi, des bains chauds
Et à volonté, de l'eau
Il y a donc environ deux mille ans
Les romains savaient assimiler, c'est étonnant
La paix romaine c'était surtout cela aussi
Pour donc, assimiler les populations conquises, ainsi
C'est aussi, plus tard, ce que saura faire la bourgeoisie
En créant pour chaque catégorie de vie, une bourgeoisie
Mais petit à petit
De la ruse et de la mesquinerie
La religion chrétienne s'imposera
Religion qui de persécutée deviendra persécutrice
La persécution de la persécution est productrice
Du païen contre le chrétien
Du chrétien contre le païen
Progressivement un catholicisme imposé
Pour mieux exploiter, pour mieux dominer
En premier, la tyrannie romaine sut s'adapter
D'une façon l'autre, se perpétuer
Et son héritage culturel, ne pas dilapider !
Mais bien des erreurs du passé
Sont dans nos têtes encore gravées
Un feu qui ne peut-être éteint
Pas même par le pompier le plus malin
Et à propos des soldats du feu
Que beaucoup, ils ne gagnent pas mieux
1700 euros par mois  pour un pompier de première classe
Et ce à Paris, en fonction de sa place
Mais le terme de soldat
Celui qui obéit, qui marche au pas
Tout pourrait être fait
En ce qui concerne les nuisances, les méfaits
Par de simples citoyennes et citoyens
Tout simplement par des êtres humains
Certes, de nos jours, tout est inhumain
Donc, en fonction des vocations
En fonction des passions et des aspirations
Une nouvelle mentalité, une nouvelle formation
L'anarchisme comme période de transition
D'autres comportements, d'autres appellations
Ni dieu, ni maître, ni gauche, ni droite
Abolition de l'argent, du salariat, de la pensée étroite
Ce n'est rien du tout, commençons le combat
Pour en finir avec les classes sociales et tout Etat
Transition vers l'anarchie
Puisque barbarie ou anarchie
La barbarie où tout le monde se méprise
Partout la dominance en reprise
L'anarchie, que l'on puisse vivre enfin
Et des mots sans plus d'usage comme le mot faim
Participer en s'amusant
S'amuser en participant
Une décroissance généralisée
La gestion directe ou autogestion pour tout partager
Ou les conseils ouvriers, c'est comme vous voulez
De vivre, le monde humain criant sa faim
Une transition vers l'anarchie sans aucune fin !
Car, le monde
Est uniquement ce que nous en faisons
Pas seulement quelques crapules
Qui nous imposent des bidules
Mais
Moi, toi, ils, elles, eux
De leur monde, les êtres humains sont le feu
Et enfin
En France, cela remanifeste
La loi El connerie, on la conteste
Alors qu'il faudrait tout contester
Alors qu'il faudrait tout raser
Ma solidarité avec ceux et celles qui se font arrêter
J'étais avec de jeunes anarchistes nantais
Avec le drapeau pirate, cela me plaît
Libertaires pas sectaires, gens sympathiques
Des copains à un copain, l'Eric
Anarchie chaleureuse et frénétique
Ce qui change des sectes anarchistes
Ce qui change des sectes trotskistes
De l'anarchisme officiel, je suis le kyste
Car toute idéologie
Devient une pratique sectaire
Car toute religion
Devient une pratique sectaire
Forcément, cela me regarde de travers
Toutes les bureaucraties me vitupèrent
Suis pas un intello, suis pas réglo, suis un rigolo
Ploum ploum tralala anarchie vaincra
Dénoncer tout le faux, seul vrai débat !
Et puis
Il ne faut faire partie de rien
D'aucun parti, d'aucune organisation, voilà qui est bien
Personne ne peut encarter l'anarchie
Elle est une énergie infinie
Sans gauche, sans droite, sans dieu, sans maître
De tous ses refus, il faut se repaître
Il n'y a pas plus grande folie
Que l'organisation présente de la vie
Tout nous est confisqué
Et par diverses propagandes, nous sommes conditionnés
Tout le monde croyant y détenir la vérité
Justement, il n'y a aucune vérité
Cela est bien là, la seule vérité
Tout, cependant, devrait être à tout le monde
Mais il y a la ronde
Des préjugés, des jugements de valeur, des lieux communs
En toutes choses, le conditionnement nous tient
Nos fausses attirances, nos faux rejets
Tout ce qui nous fait
Et voilà, qui va encore scandaliser
Quand nos pensées ne font que ramper
Car nous sommes
En avance d'une réaction
Car nous sommes 
En retard d'une révolution !
Il faut relire Yves Le Manach
" Bye bye turbin " merveilleux almanach
Suivi de : " Salauds ! on les connaît vos usines, vos partis et vos syndicats " 
Aux Editions Champ Libre ( 1973 )
Tous les hommes 
Avec toutes les femmes
Toutes les femmes 
Avec tous les hommes
Pas seulement au niveau de la sexualité
Mais surtout au niveau des affinités
Dans un monde à la conscience unifiée
Sans la pensée séparée
Seulement là
Pourrait être l'égalité
Pourrait être la fraternité
Pourrait être la liberté
Au lieu de cela
C'est le fascisme à perpétuité
Dans sa cellule, tout le monde est enfermé
Et nous nous regardons de travers
Se parler, s'écouter, nous avons mieux à faire
C'est comme ce fameux vent d'hiver
Cette tourmente d'aujourd'hui et d'hier
C'est la relation marchande en aliénation
Qui nous fait perdre la raison
Et petit à petit
La folie, cette tourmente de tous les esprits
 " Euphorie, illusion
Aisance, familiarité
Plaisanterie grossière, exaltation
Défaut de cohérence de la pensée
Logorrhée, l'idée de persécution
Affaiblissement de la mémoire
Fuite des idées, amnésie de fixation
Egarement, désorientation
Bradypsychie
Rêverie morbide à caractère sexuel "
C'est bien cela le vent mauvais du capital
Qui est effectivement gigantesque maladie mentale
Tout le monde s'y égare
En y prenant malheureusement part
Tout gouvernement est une pourriture
Où se retrouve toutes les ordures
Vraiment, cela n'est rien du tout, commençons le combat
Contre tous les alliés du capital, pouah
Chefs, partis, organisations, leaders, syndicats
Nos cerveaux sont programmés, engrammés, conditionnés
Par toutes les lois du marché
La télévision, la radio, les journaux
De la police du capital, pas seulement en uniforme, tout cela rend idiot
Il faudrait tous les jours la révolution
Que le vrai ne soit plus ainsi un moment du faux
Car toutes nos relations sont de l'aliénation
Au travail, au stade, en chômage, en couple, en famille, même en manifestation
Fausse conscience de la compétition
Compétition de la fausse conscience
Il n'y a rien de vrai quand TOUT est faux !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


 

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Published on e-Stories.org on 11.03.2016.

 
 

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