Patrice Faubert

Hydroponie et tribologie

C'était déjà avec le silex
La tribologie est donc son ex
Cette science de l'usure et du frottement
Le mot date de 1966, c'est étonnant
Vibrations, abrasifs, cosmétiques
Coefficient du frottement
Industrialisation du frottement
Et un jour pour les préservatifs
Ce qui n'a rien de fictif
Et dans le même temps
C'est finalement assez détonnant
Ou tout à fait paradoxalement
Au Japon, en Chine
Et ailleurs, des mers, ce sont des mines
Les méduses géantes
Deux mètres, 200 kg, elles sont impressionnantes
Les méduses, depuis 500 millions d'années
Sur la Terre, elles sont en activité
Certaines vivent un an
Huit yeux, huit bras, c'est sidérant
Chaque méduse peut pondre un milliard d'oeufs
Sur les poissons, elles font feu
C'est une catastrophe écologique
A cause du réchauffement climatique
Cette Nemopilema Nomurai, si envahisseuse
Mange le zooplancton, dix kilomètres par jour, voyageuse
Il n'y aura plus que cela à pêcher
Mais la technologie
Mais l'industrie
Pensent tout pouvoir solutionner
Si c'est comme pour les vaccins
Avec le phosphate de calcium, c'était bien
Mais avec l'hydroxyde d'aluminium, c'est criminel et crétin
L'industrie le sait, mais n'y fait rien
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Seul le profit compte pour elle !
L'aluminium comme adjuvant
Ou autre, il y en a partout, c'est terrifiant
Et dans le corps des zones mortes
Comme les 400 zones mortes
L'action des méduses, mers et océans
C'est 96 pour cent d'eau, une méduse
La nature est une grande ruse
Et si avec l'hydroponie
L'agriculture urbaine peut se passer de terre
Les poissons ne peuvent vivre sans eau
Il y a des limites au faux
Agriculture urbaine ou la ferme verticale
Sur les toits, un moindre mal
Demain
Il faudra nourrir les citoyennes et citoyens
Qui pour la plupart seront citadines et citadins
Aujourd'hui
Quarante tonnes de nourriture
Et ce à chaque seconde
Et ce dans le monde
Sont jetées aux ordures
Hydroponie du hors-sol
Pour l'agriculture naturelle, pas de bol
Et avec les écocités
Qui ne font pas rêver
6,3 milliards de gens
Dans les villes, en 2050, c'est effarant
Au moins, car sans limitation de la naissance
Tout devient vite de l'indécence
La surpopulation ce sujet tabou
En parler c'est être folle ou fou
Et même
Si 400 kg d'eau sont nécessaires
Pour 1 kg de légumes en plein air
Et même
Si 12 kg d'eau seulement sont nécessaires
Pour 1 kg de légumes en artificielle lumière
Dans la technologie
Dans l'industrie
Toute solution est un nouveau problème
Qui n'est que le problème de la solution
Le problème de la solution d'un problème !
LED partout
Nature artificielle partout
U-Cité au gaz naturel liquéfié
Comme Londres , Shanghai, futures écocités
Où absolument tout sera connecté dans la surveillance
Même quand vous urinerez, quelle démence !
Et chaque semaine
Dans le monde, quelle déveine
1 million de personnes viennent s'installer
Dans des villes, de la campagne, ils et elles sont chassés
Capteurs et algorithmes
Qui bientôt régiront les villes
Villes transparentes que la surveillance pille
Et que la dépersonnalisation rythme !
Toute l'activité humaine sera régulée
Par des prédictions mathématiques codifiées
Hiérarchisation de l'espace urbain
Hiérarchisation des populations, c'est pas malin
En 2015, avant, après
Tout a été, est, sera, conceptualisé à cet effet
Flux et reflux sans aucune magie
U-Cité sans aucune vie
Villes et humains numérisés
Dans des lieux significatifs, parqués
Mais des lieux pour riches, sécurisés
Mais des lieux pour pauvres, délaissés
Finalement, c'est la mentalité qui doit muter
Sinon rien ne peut jamais changer !
Il n'y a plus, déjà, de communication humaine
Tout passe par des machines, des biais
Il n'y a plus l'être
Depuis longtemps c'est le paraître !
Et l'industrialisation
Qui ne produit que de la pollution
C'est par exemple, pour le cancer
355.000 cas en 2012, exemplaire
Rien qu'en France
Voilà le travail de la finance
Où il y a 300.000 sites pollués
Au minimum, le reste étant caché
Déchets nucléaires, déchets toxiques
Sous les sols, infernale gymnastique
Et l'on construit dessus
Des gens y habitent, la vérité est crue
Et la moitié des richesses du monde
C'est 80 personnes sur 7 milliards, immonde
Et bientôt, c'est à vomir
1 pour cent de la population, il faut le redire
Sera plus riche que les 99 pour cent restants
Et cela n'est pas un complot
Pour toute une variété d'idiotes et d'idiots
Mais une simple vérité
Que tout le monde peut vérifier
A condition de savoir où chercher
Et aussi des écoquartiers
Qui sont donc bâtis sur des sites pollués
Et la nappe phréatique
A son tour empoisonnée
Comme c'est sympathique
Amiante et autre, hier, aujourd'hui et demain, nouveaux bébés
Pollutions diverses, guerres diverses, quelle société
Tout le monde y est condamné !
Et des gens qui continuent de voter
Pour toutes sortes de crapules assermentées
C'est ce qui fait l'impétrant
C'est ce qui fait le tyran
Et ce n'est pas, la quatrième dimension, " The twilight Zone "
( 1959 à 1964 ) mais notre monde qui tonne
Nous sommes enfermés
Dans nos déterminismes
Nous sommes immobilisés
Dans nos automatismes
Ce qui fabrique notre façon de penser
Et qui formate donc notre façon de nous comporter
En prendre conscience pour les détourner
En tenir compte pour les utiliser
Pour faire autrement ou inéluctablement en crever !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
 
 
 

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 22.01.2015.

 
 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Artigo anterior Próximo artigo

Mais nesta categoria "Política & Sociedade" (Poems em francês)

Other works from Patrice Faubert

Gostou deste artigo? Então dê uma olhadela ao seguinte:

L'envie n'est pas le désir - Patrice Faubert (Política & Sociedade)
A new day - Adalbert Nagele (Cotidiano)